L’imagerie au bloc opératoire

Les équipement d’imagerie au bloc opératoire permettent d’aider le chirurgien dans son geste, de vérifier la bonne pose d’un élément ou de comprendre l’emplacement précis de la zone à opérer.

Plusieurs outils sont mis à la disposition :

  • Amplificateur de brillance
  • Scanner 
  • O-arm
  • Radiologie
  • L’IRM

L’amplificateur de brillance

Amplificateur de brillance

L’amplificateur de brillance, plus communément appelé “ampli”, est composé de deux modules mobiles :

  • L’arceau mobile : qui comporte une source d’émissions (générateur de rayon X) et un récepteur d’image (amplificateur de luminance). Cet arceau est composé de types de tubes, un à anode fixe et un à anode tournante pour moduler entre petite et forte puissance, et un à cathode.
  • Console de visualisation : qui comporte la console de traitement d’image et les écrans pour visualiser les images. Elle peut être équipée d’une imprimante.

Cet appareil permet la création artificiel de rayonnement X. Cette émission est possible grâce au couple haute tension/courant.

Sur la cuve, on peut lire deux constantes principales :

  • kV : qualité du rayonnement soit la force de pénétration du  rayon.
  • mAs : quantité du rayonnement soit le nombre de photon qui vont arriver sur le patient.

Leurs réglages dépendent de la discipline et donc de la zone à irradier.

Lors de son utilisation, il faut toujours positionner le patient le plus près possible du récepteur d’image et placer celui-ci en haut. Cela permet de limiter la diffusion des radiations. Il est impératif de vérifier une fois le patient installé et avant la mise en place des champs que l’arceau passe correctement autour de la table. On positionnera les écrans de visualisations le plus dans l’axe de vision de l’opérateur.

Cet appareil permet de voir une partie du corps par transparence X, comme en radiographie, mais en émettant moins de rayon.

Image obtenue à l’aide de l’amplificateur de brillance

Le scanner : 

Résultat de recherche d'images pour "scanner"
Scanner

Le scanner est l’examen de référence en médecine. Il fonctionne en utilisant les ondes électromagnétiques de hautes fréquence. Ce sont des rayons ionisants. L’image est obtenue grâce à l’atténuation du rayon X par le patient à l’aide de la rotation sur 360°. La visualisation de l’image se fait grâce à un produit de contraste injecté au patient par voie veineuse.

 Le lit reste fixe pendant l’acquisition de la coupe, puis se déplace pour la coupe suivante. L’acquisition se fait coupe après coupe. 

Image obtenue à l’aide d’un scanner

L’O-arm : 

O-arm et navigation

Cet appareil d’imagerie se retrouve dans les bloc, dans les salles d’interventions. Il est le mixte entre l’amplificateur de brillance et le scanner. Il permet d’obtenir des images en 2D ou en 3D afin d’aider au mieux l’avancement de la chirurgie.

Image obtenue àl’aide de l’O-arm

La radiologie :

Module radio

Fonctionne grâce à un rayonnement X. Le faisceau subit des atténuations différentes en traversant le corps, suivant la structure qu’il traverse.

Utilisée en post-opératoire de façon médico légale, notamment en orthopédie.

Image obtenue à l’aide d’un module radio

L’IRM ou imagerie à résonance magnétique :

C’est souvent un examen demandé en deuxième intention, du au temps d’examen long. Fonctionne par induction magnétique.

Contraintes : Pas d’objets ferromagnétiques après la ligne des 5 Gauss, isolation des personnels dans une cage de Faraday. Protection auditive des patients car le bruit augmente durant l’examen et suivant la puissance nécessaire.

IRM neurologique – incidence sagittale

Pour aller plus loin : ici

Pour plus d’informations : Société Française de Radiologie

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